Je suis doctorante en communication, sous la direction de Line Grenier. Dans le cadre de ma thèse intitulée Écrire ses vieillissements : exploration de la force performative des écritures de soi·s par une recherche-création féministe, je m’intéresse au pouvoir constitutif des « écritures de soi·s », à leurs spécificités et à leur valeur comme mode de production de savoirs. Au croisement des écritures et des vieillissements, mon travail repose sur la constitution de quatre agencements littéraires qui réunissent chacun une femme (dont moi-même) et son père ayant reçu un diagnostic d’Alzheimer ou de maladie apparentée. Chaque femme est invitée à produire deux « récits de soi·s » recalant des traces d’un échange épistolaire qu’elle a entretenu avec son père.
J’ai, entre autres, cosigné un texte portant sur l’apport des études féministes aux recherches en communication médiatique, paru dans l’ouvrage pédagogique Perspectives critiques en communication. Contexte, théories et recherches empiriques (2016), et publié le chapitre « Discussions sur les genres : des lectrices de la génération X interprètent l’autofiction au féminin » au sein du collectif Femmes désirantes. Art, littérature, représentations (2013). Je suis également chargée de cours au Département des lettres et communications de l’Université de Sherbrooke, où j’enseigne les théories de la communication et la rédaction depuis 2008. Karine.bellerive.1@umontreal.ca https://usherbrooke.academia.edu/KarineBelleriveUniversité 2011, Mémoire de maîtrise Discussions sur les genres : des québécoises de la génération X parlent d'autofiction au féminin |